Quand la peinture devient sculpture : Paul Ygartua et la puissance du geste

Quand la peinture devient sculpture : Paul Ygartua et la puissance du geste

Il y a des tableaux qui racontent une scène, d’autres un paysage. Certains murmurent un souvenir.

Et puis il y a Spontaneous Combustion, de Paul Ygartua, qui ne raconte rien : il agit. Il explose, il jaillit, il s’impose.

Travaillé à la spatule, dans un geste rapide, direct, presque brut, ce tableau n’est pas une image. C’est une empreinte. Celle d’un mouvement. D’une impulsion. D’un souffle créatif qui ne demande pas la permission.

Chez Les Cercles, galerie et agence immobilière au Vésinet, nous avons choisi de représenter les œuvres de Paul Ygartua pour cela : pour leur capacité à faire vibrer les murs — et parfois à les faire oublier. Car lorsque l’on regarde Spontaneous Combustion, on ne pense plus à la pièce dans laquelle on se trouve. On est projeté dans le tableau, dans sa matière, dans sa verticalité.

Une matière en tension : textures, crêtes et pulsation visuelle

La toile — 100 cm par 137 cm — déborde de textures. De ces crêtes blanches formées par la spatule, comme des sommets figés d’un mouvement ancien.

On y voit des éclats d’or, de rouge carmin, de noir profond, de bleu cobalt, de lilas et d’ivoire. Le blanc ne calme pas : il creuse, il oppose, il encadre.

C’est une œuvre qu’on ne lit pas : on la traverse. Et à chaque regard, une nouvelle zone surgit.

Le geste, chez Ygartua, précède l’idée. C’est un peintre du présent immédiat, un peintre qui fait confiance à la main, plus qu’à l’œil.

Le résultat ? Des œuvres instinctives, physiques, où la matière devient presque sculpturale. Dans Spontaneous Combustion, on sent le rythme, la cadence du bras, le poids de la spatule dans la paume. Le tableau n’est pas un résultat, c’est une trace.

Les crêtes blanches évoquées par l’artiste ne sont pas des effets : ce sont des sommets. Petites montagnes issues d’un combat doux entre la main et la toile.

Ce sont elles qui tiennent l’équilibre, qui évitent que la combustion ne se transforme en chaos.

Regardez bien la zone centrale : là où le rouge s’épanche, le noir serpente, le rose se faufile. Rien n’est lissé. Tout est frontal. Et pourtant, l’ensemble tient debout, comme une forme qui aurait trouvé son point d’équilibre à force de déséquilibres.

Paul Ygartua : un artiste de la démesure et de l’intuition

Né en 1945 à Birkenhead en Angleterre, Paul Ygartua a grandi dans un environnement bilingue, avec un père basque et une mère anglaise.

Après des études au Liverpool College of Art, il émigre au Canada et installe son atelier à Vancouver. Depuis, il expose dans le monde entier : Canada, États-Unis, Europe, Asie.

Ygartua est reconnu pour ses grandes fresques publiques et ses portraits monumentaux de chefs amérindiens, mais aussi pour ses séries abstraites, expressionnistes et cubistes. Spontaneous Combustion s’inscrit dans cette veine : celle de l’abstraction pure, où seule compte l’énergie du geste.

Il dit souvent :

“Je peins comme je respire. Sans y penser, mais sans pouvoir m’arrêter.”

Ses œuvres sont présentes dans de nombreuses collections privées et musées internationaux. Elles voyagent autant que lui, passant d’une villa contemporaine à une maison de ville, d’un penthouse dans l’Okanagan à un appartement parisien haussmannien.

La peinture comme expérience sensorielle et émotionnelle

Ce tableau ne se contente pas d’être vu : il se vit. Il convoque les sens.

La vue, bien sûr, happée par la force chromatique.

Le toucher, par la simple évocation des épaisseurs et des crêtes, presque palpables.

Et même l’ouïe : en observant Spontaneous Combustion, on croit entendre le frottement de la spatule, le souffle de la main, la respiration courte de l’artiste en pleine création.

Ygartua peint vite. Très vite. Comme si chaque seconde comptait. Comme si la pensée devait être traduite immédiatement, sans filtre. C’est cette urgence qui transparaît, cette énergie brute qui transfigure l’espace.

La couleur comme architecture : un lien avec l’immobilier

Dans l’immobilier, la couleur est souvent envisagée comme un choix décoratif. Dans l’art, elle est un acte. Une affirmation.

Spontaneous Combustion rappelle que la couleur peut structurer un lieu autant qu’un mur porteur. Elle crée des volumes, oriente le regard, élargit un espace, recentre un salon.

Lorsque nous présentons une maison à vendre à Croissy-sur-Seine, Montesson ou Chatou, nous observons toujours l’usage de la couleur : la justesse d’un blanc cassé, la profondeur d’un vert sauge, l’intensité d’un bleu nuit. L’art, lui, va plus loin : il donne une raison d’être aux couleurs, une vibration intrinsèque.

De l’atelier à la galerie : faire entrer l’instinct dans nos murs

Pourquoi exposer un tableau comme celui-ci dans une agence immobilière au Vésinet ? Pourquoi mêler l’art et l’habitat ? Parce qu’ils posent tous deux la même question :

“Comment un lieu peut-il vibrer avec nous ?”

Une maison, comme une toile, a besoin d’un geste fondateur. D’un souffle. D’une vision.

Chez Les Cercles, nous défendons l’idée que l’immobilier est plus qu’un métier : c’est un art appliqué. Appliqué au réel, à la vie, à l’espace.

Exposer les œuvres de Paul Ygartua dans nos murs, c’est affirmer qu’un lieu de travail peut aussi être un lieu de création. Que la beauté peut naître dans l’imprévu. Que l’instinct, parfois, est un meilleur guide que le plan. Que ce qui ne s’explique pas, parfois, est ce qui touche le plus juste.

Quand un tableau transforme un bien immobilier

Nous l’avons constaté à plusieurs reprises : lors d’une vente de maison à Chatou, l’accrochage temporaire d’une toile de Paul Ygartua a permis aux acheteurs de “ressentir” l’espace différemment.

Un appartement familial à Saint-Germain-en-Laye, mis en scène avec ses œuvres, a suscité un coup de cœur immédiat, au-delà des mètres carrés et de la distribution des pièces.

L’art révèle l’invisible : l’âme d’une pièce, la lumière d’un couloir, l’élan d’un salon.

C’est pour cela que nous aimons mêler art et immobilier, peinture et estimation, sculpture et vente.

Un tableau qui habite autant qu’il est habité

On dit souvent d’un tableau qu’il “habille” une pièce. C’est réducteur. Celui-ci l’habite. Il impose son rythme, sa lumière, sa profondeur. Il change une atmosphère, il dialogue avec les meubles, il transforme un salon en lieu d’art.

Certains collectionneurs le placeront dans une pièce sobre, pour le faire surgir. D’autres oseront le contraste, l’accrocher dans un univers éclectique. Mais dans tous les cas, il provoquera une réaction. Une émotion. Une étincelle.

Et c’est là tout l’enjeu d’un tel tableau : il ne s’explique pas, il se vit.

Une œuvre unique, un fragment de liberté

  • Dimensions : 100 x 137 cm
  • Technique : acrylique à la spatule
  • Encadrement : non encadré, pour préserver la respiration de la matière
  • Prix : 3 600 €
  • Unique : bien entendu — comme toute combustion spontanée

Ce tableau est actuellement visible dans notre espace Les Cercles – Le Vésinet, et disponible à l’achat. Il peut aussi être vu dans le cadre d’un rendez-vous privé, ou intégré dans un projet de décoration d’intérieur, de mise en valeur d’un bien ou de collection personnelle.

Une galerie pas comme les autres : Les Cercles au Vésinet

Nous aimons les formes libres. Nous aimons les artistes qui ne rentrent dans aucune case, tout comme nous aimons les maisons inclassables, les appartements atypiques, les clients poètes, les vendeurs passionnés. Et nous croyons que l’art et l’immobilier sont deux façons de dire :

“Ce lieu m’émeut.”

Alors, oui, nous sommes une agence immobilière au Vésinet. Mais nous sommes aussi une galerie d’art vivante, ouverte, engagée. Et nous croyons que les deux peuvent — et doivent — dialoguer.

L’art comme révélation de soi et de son habitat

Posséder un tableau comme Spontaneous Combustion, c’est accepter d’être bousculé chaque jour.

C’est choisir de vivre avec une œuvre qui ne flatte pas, mais qui révèle.

C’est offrir à sa maison une vibration supplémentaire, un souffle, une audace.

Que ce soit à Croissy-sur-Seine, à Montesson, au Pecq, ou au Vésinet, intégrer l’art dans son habitat, c’est aussi affirmer un choix de vie. C’est dire : “Je veux vivre entouré de ce qui m’inspire.”

Spontaneous Combustion : le tableau comme manifeste

Spontaneous Combustion en est la preuve. Une œuvre qui attire l’œil, interroge, vibre, et qui raconte ce que nous cherchons à défendre chaque jour :

La beauté non préméditée.

Elle est là, devant vous, comme une évidence qui échappe aux mots. Comme un fragment de liberté posé sur un mur blanc. Comme un poème visuel qui ne dit rien mais qui exprime tout.

Conclusion : un tableau, un lieu, un souffle

En exposant Spontaneous Combustion, Les Cercles affirme sa conviction profonde :

L’art n’est pas un luxe.

Il n’est pas un ajout.

Il est la vibration première d’un lieu, ce qui en fait un espace habité, vivant, inspirant.

Qu’il s’agisse d’une maison à estimer à Chatou, d’un appartement à vendre à Montesson, d’une villa à acheter à Croissy-sur-Seine, ou d’une œuvre de Paul Ygartua sur un mur blanc, c’est toujours la même question qui nous anime :

“Qu’est-ce qui fait battre le cœur ici ?”