Le retour de Marion : ou comment un stage devient une histoire d’amitié

Une ambiance qu'on ne simule pas

Il y a des retours qui font chaud au cœur. Marion, qui avait fait un stage chez Les Cercles il y a quelque temps, a choisi de revenir. C'est sans doute le plus beau compliment qu'on puisse faire à une équipe : quand un ou une stagiaire demande à revenir, c'est qu'on a réussi à créer un cadre bienveillant, stimulant, humain. Pas besoin de grande théorie managériale. Il suffit d'être sincère, accueillant, et de ne pas prendre les gens de haut.

Et chez Les Cercles, c'est ce qu'on s'efforce de faire. Pas de costume trois pièces obligatoire, pas de rôle à jouer, pas de masque à garder toute la journée. L'ambiance est studieuse, oui, mais aussi joyeuse, à l'écoute, parfois un peu bruyante (on aime rire), et toujours porteuse.

On ne se prétend pas parfaits. Mais les jeunes qui passent par là nous disent souvent qu'ils se sont sentis à l'aise. Et c'est beaucoup. Ils repartent avec l’envie de s’impliquer, de faire de leur mieux. Ils sentent que leur présence a un sens. Et si Marion est revenue, c’est bien parce qu’un fil s’est tissé — discret mais solide — entre elle et nous.

Le meilleur commercial ne ressemble pas à un commercial

C'est un point auquel nous tenons. Nous ne ressemblons pas à des agents immobiliers, ou à des commerciaux, tels qu'on les imagine souvent. Et nous ne critiquons pas ceux qui aiment la mise en scène, les formules bien répétées, le style impeccable. Mais pour nous, le meilleur commercial ne ressemble pas à un commercial.

C'est quelqu'un qui écoute, qui comprend, qui fait preuve d'humilité. Quelqu'un qui préfère dire "je ne sais pas" plutôt que de répondre à côté. Quelqu'un qui ne surjoue pas la sympathie, mais qui prend le temps de réellement connaître ses clients.

Les jeunes qui viennent chez Les Cercles sentent cela. Ils voient qu'on vend des maisons et des appartements en créant du lien, en étant vrai, sans pression inutile. Et cette manière d'exercer le métier les touche. Cela les change des clichés. Parfois, cela les séduit. Et parfois, cela leur donne envie de revenir.

Transmettre, toujours

Accueillir des stagiaires, c’est une manière discrète mais puissante de transmettre un état d’esprit. Pas seulement des compétences, des gestes, ou des savoirs techniques. Mais une manière de faire ce métier. Une façon d’être avec les gens, d’observer un lieu, d’écouter une famille, de sentir si un endroit « leur va ».

Chez Les Cercles, on ne se voit pas comme des professeurs, encore moins comme des chefs. On montre, on partage, on explique. Et on apprend aussi, car la transmission est à double sens. Les jeunes nous questionnent, nous déstabilisent parfois, et nous obligent à reformuler ce que l’on fait souvent par instinct.

Marion, comme d’autres avant elle, est venue chercher une expérience professionnelle. Elle est repartie avec, espérons-le, un peu plus : une vision. Celle d’un métier plus humain qu’il n’y paraît, fait de nuances, de patience, et d’attention aux autres. C’est peut-être ça, au fond, le plus précieux.

Et si elle est revenue, ce n’est pas pour refaire le même stage. C’est pour approfondir, pour passer de l’autre côté, pour voir si le costume (ou le jean) lui va. Ce retour est une fierté. Il nous rappelle que ce que nous transmettons, même sans en avoir toujours conscience, peut laisser une empreinte durable.

La galère des stages pour les jeunes

Avant même de parler de ce que nous offrons aux stagiaires, il faut rappeler une réalité : trouver un stage est souvent une épreuve pour les jeunes. Surtout pour ceux qui n’ont pas de réseau, pas de parents dans le milieu, pas de piston. Les plateformes sont saturées, les entreprises débordées, et beaucoup ne prennent pas la peine de répondre. Certains élèves doivent envoyer des dizaines de candidatures pour décrocher un entretien. D’autres finissent par accepter un stage peu formateur, simplement pour valider leur année.

C’est injuste. Et c’est dommage, car un bon stage peut tout changer. Il peut ouvrir une voie, donner confiance, déclencher une vocation. Il peut aussi, à l’inverse, éviter une erreur d’orientation. Encore faut-il que les entreprises jouent le jeu. Pas seulement en acceptant des stagiaires, mais en leur offrant un vrai cadre d’apprentissage, en les considérant comme des collaborateurs en devenir — pas comme une variable d’ajustement ou une main-d’œuvre gratuite.

Chez Les Cercles, on reçoit régulièrement des candidatures spontanées, souvent touchantes. On répond à tout le monde et on essaie d’accepter toutes les demandes de stage. Ce n’est pas toujours simple. Mais on se rappelle que ces jeunes font un pari : celui d’apprendre en observant, en participant, en posant des questions. Ils arrivent parfois intimidés, maladroits, mais toujours curieux. Et si on leur tend la main, ils peuvent faire des merveilles.

Le stage est peut-être la première rencontre avec le monde professionnel. Il mérite mieux que l’indifférence ou l’exploitation. Il mérite de la considération, du temps, de l’écoute. Et il mérite aussi d’être célébré, quand tout se passe bien. Comme avec Marion.

Le retour de Marion, c'est aussi l'occasion de se dire qu'un stage, même court, peut marquer une vie professionnelle. Parce que les stages ne servent pas seulement à apprendre un métier. Ils servent à sentir une ambiance, à découvrir des gens, à comprendre ce qu'on aime ou non dans le travail en équipe.

Chez Les Cercles, on accueille les stagiaires comme des membres à part entière de l'équipe. On les fait participer à tout, on leur confie de vraies missions. Pas de photocopies à la chaîne, pas de tâches ingrates. Et surtout : on les écoute. Parce que leurs questions, leurs remarques, leurs intuitions, nous font avancer.

Une stagiaire comme Marion nous aide à rester jeunes, à voir notre métier autrement, à ne pas sombrer dans la routine. Alors oui, ce texte est un clin d'œil pour elle. Mais aussi pour tous les jeunes qui, à travers un simple stage, font rayonner un lieu de travail.

Les dictons ont toujours un mot à dire

Chez Les Cercles, il nous arrive souvent de sourire devant certaines expressions populaires. Car finalement, beaucoup de proverbes et dictons français pourraient s'appliquer à notre métier... ou à nous-mêmes !

Prenez l'incontournable : "L'habit ne fait pas le moine". Il résume à lui seul ce que nous pensons depuis longtemps. Oui, on peut vendre une maison de 3 millions d’euros en baskets. Oui, on peut accompagner une succession en jean et veste de pluie. Ce n’est pas l’emballage qui compte, mais l’attention, la justesse, la sincérité. Un bon agent immobilier, c’est avant tout un bon humain.

Un autre dicton bien connu ? "Ce n’est pas la taille qui compte, mais ce qu’on en fait." Très utile quand on vend un studio de 20 m² à Paris ou une maison de poche à Marly-le-Roi. Car ce qui compte, c’est la lumière, le plan, l’âme du lieu. Et aussi l’honnêteté avec laquelle on présente les choses. Nous préférons dire qu’un bien est "petit mais lumineux et fonctionnel" plutôt que de tenter des euphémismes un peu ridicules comme "optimisé" ou "cocon urbain".

Et que dire de "Les bons comptes font les bons amis" ? Dans une transaction immobilière, rien n’est plus vrai. Il faut que les choses soient claires, que les chiffres soient justes, que tout soit explicité. Sinon, les malentendus s’installent.

On pourrait aussi évoquer "Qui va lentement va sûrement". Car dans une époque qui valorise la rapidité, nous revendiquons le droit de prendre le temps. Le temps de visiter, d’écouter, de réfléchir. Il ne s’agit pas de faire de la rétention, mais de respecter le rythme des clients.

Ou encore : "Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué". Voilà un adage que tout agent immobilier apprend tôt ou tard ! Ce n’est pas parce qu’un acheteur adore un bien, qu’il reviendra. Ce n’est pas parce qu’un vendeur vous dit oui, que le mandat sera signé. L’expérience enseigne l’humilité.

Et puis il y a ceux qu’on s’amuse à revisiter :

  • "Mieux vaut un tiens que deux tu l’auras" devient parfois : mieux vaut un acheteur motivé qu’un rêveur endetté.
  • "Pierre qui roule n’amasse pas mousse" : agent qui change trop d’agences n’accumule pas d’expérience.
  • "Il faut battre le fer tant qu’il est chaud" : il faut visiter tant que l’acheteur est motivé.
  • "Les paroles s’envolent, les écrits restent" : faites tout noter par le notaire. Tout. Absolument tout.

Notre métier, sous ses airs sérieux, se prête à la sagesse populaire. Et comme les bons proverbes, il repose sur des vérités simples : être honnête, rester humble, garder le sens de l’humour et surtout, ne jamais se prendre trop au sérieux.

Agence immobilière – Le Vésinet – Les Cercles
Où l'on apprend autant qu'on transmet. Où l'on travaille sérieusement sans se prendre au sérieux.