UNCONTROLLABLE – Ce que nous devons aux femmes (et à Joanne)
Un tableau qui claque et qui vit — dédié à une femme
Il y a des tableaux qui reposent les yeux. Et d’autres qui les réveillent. UNCONTROLLABLE, de Paul Ygartua, fait partie de ces seconds-là. Un choc visuel, un désordre maîtrisé, un ouragan qui refuse d’être contenu.
Noirs puissants, or craquelé, éclats de rouge, matière brute — rien n’est figé, tout se fracture, explose, respire. Et au cœur de cette tempête peinte, un mot en titre : Joanne.
Ce tableau, Paul l’a dédié à sa femme. Non pas comme on offre un bouquet. Mais comme on reconnaît une présence, une force, un tourbillon. Joanne, c’est la source. L’impulsion. Le feu sous la toile.
"I like the way the crackles are dispersed and break the black."
dit Paul Ygartua lui-même.
Les fissures, les ruptures, les lignes imprévues… Ce sont elles qui font parler la peinture. Et c’est exactement cela, le rôle de Joanne : introduire l’inattendu, l’intensité, le vivant.
Joanne : plus qu’une muse, une partenaire créatrice
Dans la tradition artistique, on aime bien parler de la “muse” — figure éthérée, silencieuse, souvent nue, éternellement inspirée, parfois inspirante. C’est beau, bien sûr. Mais c’est souvent faux.
Car derrière les grands artistes, il y a des femmes bien réelles : à la fois partenaires, managers, stratèges, confidentes, provocatrices, et parfois même mécènes. Et c’est exactement ce qu’est Joanne.
Elle organise, structure, fait voyager les œuvres de Paul d’une galerie à l’autre, d’un continent à l’autre. Elle planifie les expositions, contacte les marchands, supervise la logistique. Mais surtout, elle insuffle. Elle accompagne l’élan. Elle incarne la tension créative.
Elle n’est pas là pour lisser les angles. Elle est là pour ouvrir les failles dans la matière noire. Celles par lesquelles la lumière entre. Et l’émotion.
D’autres Joanne : ces femmes qui ont façonné l’histoire de l’art
L’histoire regorge de femmes comme Joanne. Peu connues. Parfois éclipsées. Et pourtant déterminantes.
Gala Éluard Dalí, souvent cantonnée au rôle de muse, fut aussi la gestionnaire rigoureuse et la visionnaire stratégique derrière le succès de Dalí.
Alma Mahler, compositrice brillante, inspiratrice de Gustav Mahler, Gropius et Werfel, incarna le carrefour de trois mondes artistiques majeurs.
Zelda Fitzgerald, à la fois muse et autrice, a vu ses propres écrits absorbés par ceux de son mari.
Émilie Flöge, compagne libre de Gustav Klimt, était créatrice de mode, femme d’affaires, muse… et bien plus.
Emma Bardac, compagne de Claude Debussy, vécut à Croissy-sur-Seine, à deux pas de notre agence immobilière au Vésinet. On lui doit certaines des pages les plus émouvantes du compositeur.
Alexandrine Zola, enfin, soutint inlassablement Émile Zola — dans ses combats, ses publications, ses fuites. Elle était son socle dans l’effervescence.
Chacune, à sa manière, a contribué à faire émerger une œuvre, un regard, un style, une époque.
UNCONTROLLABLE : une énergie féminine assumée
Ce tableau n’est pas un simple hommage. Il est une déclaration d’amour et d’admiration au féminin indompté.
Dans les fissures de la toile, dans l’or blessé, dans la matière qui résiste et s’offre à la fois, on sent le portrait d’une femme qu’on ne peut pas contenir.
Et c’est cela qui le rend si fort.
Joanne n’est pas un appui. Elle est une onde.
Elle est celle qui provoque le mouvement, oblige l’artiste à sortir de ses retranchements.
Elle est celle qui maintient le déséquilibre nécessaire à la création.
Et ce déséquilibre, dans l’immobilier aussi, nous le connaissons bien.
Dans l’immobilier comme dans l’art, ce sont les femmes qui font vibrer les lignes
Chez Les Cercles, notre agence immobilière située au Vésinet, nous avons choisi de ne pas séparer le monde de l’art de celui de l’immobilier. Pourquoi ? Parce que dans les deux cas, il s’agit de révéler des espaces.
Et pour cela, il faut un regard. Une intuition. Un sens du détail. Une forme de vérité.
C’est là qu’interviennent Frédérique et Jennie.
À Frédérique, d’abord
Parce qu’elle avance avec force et intuition.
Parce qu’elle dégage cette forme rare de confiance tranquille qui rassure à la première rencontre.
Parce qu’elle sait lire un lieu sans le surjouer, et reconnaître en quelques mots — ou en un silence — ce qui fera tilt chez un acheteur.
À Jennie, ensuite
Pour sa grâce lucide, son exigence discrète, sa manière de révéler une maison avec tact et justesse.
Parce qu’elle entre dans les lieux avec élégance, les écoute, les respecte — et sait en sortir avec une vente aboutie, presque sans qu’on ait vu le fil se tendre.
Et avec elles
Toutes les femmes qui font partie des Cercles : Émilie, Amélie, Valérie, Angélique, Catherine et Lynda.
Chacune à sa façon, chacune dans son rôle, apporte ce qui ne s’apprend pas : la présence, la finesse, l’élan.
Le Vésinet : un territoire féminin, en beauté et en profondeur
Le Vésinet n’est pas une ville ordinaire. C’est une ville-parc. Une ville à l’allure presque onirique, avec ses villas, ses allées sinueuses, ses lacs…
Mais ce que l’on voit moins, ce sont les histoires humaines que recèlent ces maisons.
Dans nos ventes, souvent, une femme ouvre la porte.
Souvent, c’est elle qui raconte les souvenirs.
C’est elle qui dit : "Cette lumière-là, je ne l’oublierai jamais."
C’est elle qui choisit le moment de partir.
Vendre un bien, c’est vendre une mémoire.
Et dans la transmission, dans le soin, dans le choix du bon acquéreur — ce sont souvent les femmes qui tracent la ligne invisible.
Un tableau, une maison, une histoire d’équilibre fragile
Ce qui nous a frappés dans UNCONTROLLABLE, c’est sa vérité.
Il ne cherche pas à séduire. Il vibre. Il déborde. Il assume.
Il dit que l’amour peut être féroce, que la création a besoin de chaos, et que derrière chaque œuvre, il y a une faille. Une tension. Un souffle.
Il dit aussi, peut-être, que nous avons besoin de plus d’espace pour célébrer celles qui ne signent pas toujours l’œuvre… mais qui la rendent possible.
Conclusion – Pour toutes les Joanne, visibles ou non
Chez Les Cercles, agence immobilière au Vésinet, nous ne vendons pas seulement des maisons. Nous racontons des lieux. Et nous mettons en lumière celles et ceux qui leur donnent une âme.
UNCONTROLLABLE, c’est une toile, oui. Mais c’est aussi une reconnaissance.
Celle de Paul à Joanne.
La nôtre à Frédérique, Jennie, et toutes les autres.
Et peut-être, en creux, un rappel à tous ceux qui oublient trop vite ce que nous devons aux femmes.